Eau : stop au gaspillage !
Pourquoi et comment éviter le gaspillage de l’eau ?
Le gaspillage de l’eau, une prise de conscience nationale
Devenue centrale dans la protection de l’environnement, la question du gaspillage de l’eau s’intègre elle aussi dans une démarche de réduction de la facture énergétique d’une entreprise.
Pendant longtemps mis de côté (à tort), ce que l’on nomme communément « l’or bleu » revient subitement dans le débat portant sur l’efficacité énergétique, la décarbonation et la réduction de l’empreinte environnementale des entreprises. Les nombreuses restrictions d’eau à venir en cas de sécheresse accélèrent les prises de décisions au sein des entreprises visant à économiser cette ressource de plus en plus rare.
Erigée au rang de priorité nationale au travers du Plan Eau présenté le 30 mars 2023 par Emmanuel Macron, la problématique mérite une grande attention puisque les pertes sur les canalisations représentent 20,2 % de l’eau potable mise en distribution.
Les chiffres officiels de ce grand gaspillage :
En France,
20,2%
de l’eau potable produite
est gaspillée via des
fuites sur les réseaux
937
millions
de m3 d’eau perdus chaque
année à cause des
fuites sur les réseaux
Soit l’équivalent de la
consommation annuelle de
18 millions
d’habitants
(Les régions Ile de France et Occitanie réunies)
La raison principale des fuites : des canalisations fragilisées
Plus de la moitié des canalisations en France sont vieillissantes/vétustes.
L’association UFC Que Choisir rappelle que « 55% les canalisations d’eau en France ont déjà dépassé l’âge où elles auraient dû être remplacées ».
Le vieillissement des canalisations est bien souvent associé à l’usure des joints d’étanchéité. La corrosion, causée naturellement par l’eau, abîme également les tuyaux.
Autre facteur qui peut provoquer l’apparition de fuites : les mouvements de sols.
La sécheresse de l’été 2022 a ainsi aggravé la situation par endroits, selon Marillys Macé, directrice générale du Centre d’information sur l’eau : « Avec les mouvements de sol dus à la sécheresse, ça a encore plus cassé que d’habitude. »
Enfin, la pression élevée de l’eau ou des incidents d’origine extérieure (développement des racines des arbres) peuvent entraîner une percée des canalisations.
« Il y a de multiples causes, mais la principale reste liée à l’usure des canalisations ou à leur fragilité », commente Sophie Portela, cheffe de projet services publics eau et assainissement au sein de l’Office français de la biodiversité.
Philippe Maillard
le président de la Fédération professionnelle des entreprises de l’eau, interrogé par Les Echos
Nous sommes de plus en plus inquiets sur l’état du réseau d’eau, dont 50% datent d’avant 1970.
Marie-Amandine Stévenin
la présidente de l’UFC-Que Choisir
« Le manque d’entretien des canalisations entraine des fuites scandaleuses avec des pertes allant jusqu’à 1 litre sur 3 »
Des pertes aux conséquences multiples :
Les fuites d’eau sur les canalisations représentent un gaspillage
environnemental, économique et patrimoniale.
Gaspillage énergétique et environnemental :
Le problème d’un point de vue énergétique réside dans le fait que cette eau a été traitée, mise dans le réseau et que cela a donc consommé beaucoup d’énergie.
D’un point de vu environnemental « Quand on est en période de sécheresse et que toute cette eau est prise dans les ressources et notamment dans les rivières et qu’elle n’arrive pas aux consommateurs, pendant ce temps-là, elle manque au milieu naturel, qui lui s’est réchauffé, qui a besoin de plus d’eau, pour les animaux, la flore, etc », affirme Maryllis Macé (Directrice générale Centre Information sur l’Eau (C.I.eau)
Gaspillage économique :
Même si l’eau est considérée comme peu onéreuse en comparaison avec d’autres énergies telles que l’électricité ou la gaz, le cumul annuel des fuites enregistrées (20.2% en moyenne) sur les sites et bâtiments publics ou privés, représente des pertes économiques importantes pour les gestionnaires immobiliers. Le retour d’expérience d’Hydrelis, à l’échelle des 14 000 sites et bâtiments équipés, démontrent une économie de 28% en moyenne sur la facture et un retour sur investissement compris entre 6 et 18 mois.
Gaspillage patrimonial :
Une fuite sur canalisation occasionne le plus souvent une dégradation partielle ou étendue du bâtiment/site. En effet la taille, la durée et la localisation de la fuite détermineront les conséquences sur le bâti. Lorsque ces fuites sur canalisations interviennent en particulier à l’intérieur du bâtiment, les conséquences collatérales sont souvent impactantes puisqu’elles engendrent des réparation parfois couteuses (les fuite d’eau représentent 1er poste de dépenses des assurances) et elle peuvent provoquer la fermeture du bâtiment et l’arrêt de l’activité. Les conséquences économiques et organisationnelles sont alors additionnées.
Le digital, nouvel allié dans la chasse au gaspillage de l’eau
Même si le propriétaire d’un bâtiment est tenu responsable de la qualité de son réseau, le remplacement des canalisations représente un coût colossal.
Il apparait pertinent de commencer par identifier l’état de vétusté de son réseau afin d’agir localement sur les parcelles de réseaux fuyards.
La technologie digitale ON’connectTM switch – technologie Française brevetée – se révèle être une solution, efficace, robuste et simple à mettre en place pour :
- Identifier précisément les réseaux fuyards (envoi d’alertes indiquant le réseau et la taille de la fuite),
- Agir en temps réel en cas de fuite (pilotage des fermetures en automatique ou à distance)
- Entreprendre une réparation ciblée du réseau en fuite.